Billevesées:

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mot emprunté au père moustachu de Wendy, fiancée de Peter Pan et femme-enfant-maman. Mon avatar, en quelque sorte. Mes billevesées sont les manifestes d'une femme-enfant-maman du 21ème siècle.

jeudi 24 septembre 2009

lundi 14 septembre 2009

La médiocrité littéraire de ce blog n'est pas à la hauteur, pourtant, de ce que le merlot, la quatrième piste du 4 titres de My Internal Playground ou des films comme "Mon petit doigt m'a dit" avec Catherine Frot et André Dussolier peuvent m'inspirer.

Donc, pour que la vie soit belle, il nous faudrait un personnage féminin d'Agatha Christie avec la tête enrubannée dans un foulard conduisant une décapotable sur une route de Suisse et en profitant pour écouter le dernier album de Windmill.

jeudi 3 septembre 2009

my blog,my diary.my blog, my blog, my diary (ter)

tu as le liquide pour tes lentilles de contact qui traine près de mon lavabo. Il fait beau dehors et il reste du merlot pour ce soir.
Avec toi la vie c'est "holidays" chanté sur un toit du onzième, avec la promesse d'un départ en Europe du Nord via Paris-Beauvais dans cinq heures, trajet en stop jusqu'à l'aéroport compris.
On finira les gaufres au chocolat en les trempant dans du yop straciatella.

LOTS of love.

dimanche 30 août 2009

Au revoir la Ferme. Uzik, bonjour. Bastille, Charenton, bonjour. I'm a working girl you know, now. Dodelinant de la tête sur Animal, ou sur Burial, oui oui. M'autorisant à regarder Pretty Woman, parce qu'il y a du merlot et du chocolat au riz.

Pretty Woman porte des robes à fleur, que je trouve chouettes. En plus toutes les femme l'admirent et sont f!ères d'elle. Est-ce que c'est le merlot, ou bien la vie est t-elle vraiment cool ce soir?

mardi 4 août 2009

"Un de ces jours, James aussi devra écrire sa thèse", ajouta-t-il ironiquement, en agitant sa brindille.
Pris de haine pour son père, James écarta la petite branche piquante avec laquelle, de cette manière qui lui était particulière, mêlée de sévérité et d'humour, il chatouillait la jambe nue de son plus jeune fils.
Elle s'efforçait de finir ces satanés bas pour les faire parvenir demain au petit garçon de Sorley, dit Mrs Ramsay.
Il n'y avait pas la moindre chance qu'ils aillent au Phare demain, répliqua Mr Ramsay d'un ton cassant.
Comment le savait-il? demanda-t-elle. Le vent tournait souvent rapidement.
L'irrationnalité extraordinaire de sa remarque, la folie du cerveau féminin le mirent en rage. Il avait chevauché dans la vallée de la mort, il avait été assailli et anéanti; et la voilà qui niait l'évidence, qui laissait ses enfants espérer ce qui était totalement hors de question, et, de fait, qui racontait des mensonges. Il tapa du pied sur la marche de pierre. "Le diable vous emporte", dit-il. Mais qu'avait-elle dit? Simplement qu'il ferait peut-être beau demain. Ce qui était fort possible.
Pas avec le baromètre qui tombait et ce vent de plein ouest.
Poursuivre la vérité avec un manque de considération aussi étonnant pour les sentiments des gens, déchirer les voiles fragiles de la civilisation aussi gratuitement, aussi brutalement, représentait pour elle un manquement à la décence humaine si horrible que, sans même répondre, étourdie et aveuglée, elle pencha la tête comme pour laisser tomber sur elle sans protester le déluge piquant de grêle, la pluie d'eau sale. Il n' y avait rien à dire.
Il se tenait en silence auprès d'elle. Très humblement après un moment, il dit qu'il irait demander aux garde-côtes si elle le désirait.
Il n'existait personne qu'elle révérât autant que lui.
Elle était tout à fait prête à le croire sur parole, dit-elle.
Seulement, alors, ce n'était pas la peine de préparer des sandwichs-voilà tout. Ils venaient tous la voir, naturellement, parce qu'elle était une femme, tout au long de la journée, pour ceci ou cela; celui-ci voulait telle chose, celui-là telle autre; les enfants grandissaient; elle avait souvent l'impression de n'être qu'une éponge détrempée d'émotions humaines. C'est alors qu'il disait, Que le diable vous emporte. Il disait, Il va pleuvoir sans aucun doute. Il disait, Il ne pleuvra pas; et aussitôt un paradis de sécurité s'ouvrait devant elle. Il n'existait personne qu'elle révérât autant que lui. Elle n'était pas assez bonne pour lui lacer ses bottines, pensait-elle.


Au phare
Virginia Woolf
Traduit de l'anglais par Anne Wicke

mardi 28 juillet 2009

there is no way i'm looking for a.......this word i'm not able to say.
Do you want to look at my room? To kiss my face and go to the bathroom with this smile i simply can't understand.

Just go back and f... me on my bed. Don't try it, to feel easy with me, to tell me about your friends.

Life is not a street with pigeons going around a tree. Let me go now.

vendredi 17 juillet 2009

(à lire en écoutant) Walking on a dream


Calvi On The Rocks 2009 by Steve Wells


Je suis un cliché. Je range les photos de Calvi en écoutant le tube légendaire d'Empire Of The Sun. Le même que Greg Boust passait avec audace aux lendemains de la clôture officielle du festival, me donnant envie de plonger dans la mer, ou bien dans le ciel déjà trop clair à 6h, derrière les fenêtres ouvertes de Chez Tao, on ne sait plus très bien.

Demain je vais me faire couper les cheveux comme la fille de la pub Bill Tornade.