Billevesées:

Ma photo
mot emprunté au père moustachu de Wendy, fiancée de Peter Pan et femme-enfant-maman. Mon avatar, en quelque sorte. Mes billevesées sont les manifestes d'une femme-enfant-maman du 21ème siècle.

jeudi 28 octobre 2010

lundi 19 juillet 2010

Peu de gens savent rester de vrais enfants. Peu de gens, finalement, avouent que ce serait une bonne chose. Je déteste que l’image de l’enfant gourmand de la campagne, qui se lève chaque matin avec les joues roses et l’envie de tremper sa langue dans un gros bol de chocolat et d’y voir tourbillonner le lait soit maintenant devenue une image « cool ». Il n’y jamais eu autant de sincérité, d’intelligence, de foi et de persévérance dans le monde adulte que dans celui de l’enfance. Il faut savoir, parfois, emmerder le monde adulte. Se cacher avec son chat aimant sous une couette lourde et ne plus entendre les bruits et les silences de la vie qui passe.

lundi 5 juillet 2010

L'été est arrivé ééé Sans spresseeeeeee-eh-eh









Berlin/Shooting rétro sur des bottes de foin alsaciennes/Chat/Sandales suédoises/Bons restaus/Concerts et tartes aux fruits/Le Midi/Bisous transpirants/Exs/Péage de Saint Arnoult/de Sainte Ménéhould/ Broadcast - Minim

vendredi 7 mai 2010

23 years old girl

Vendredi 7 mai. Il se passe plein de choses différentes ce soir, chacune appartenant à une de mes sphères. Les Stéréosapiens jouent au Cap. Dans ma tête, de ma situation géographique à ce moment précis, chez moi, près de ma tasse de thé, dans une lumière très sombre, cela veut dire que j'imagine des gens entrant dans un hall au milieu d'une cité, j'imagine des flyers faits sur du papier 80g, j'imagine le catering des artistes, et la charcuterie hallal qui restera dans le frigo au bureau lundi.

Pavement et The National jouent au Zénith. J'imagine Arnaud qui fume une roulée dans sa veste en cuir à moumoute, j'imagine des tas de gens en noir et en jean sous un nuage de fumée, les bras repliés sur eux-mêmes pour se protéger du froid et de l'humidité pendant la balance. De toute façon voir The National jouer dans la fumée d'une grande SMAC avec le goût d'un demi sur les lèvres, non merci.

Caroline a invité des amis à un barbecue chez elle à Montreuil. J'imagine des tenues fleuries, un bébé qui sent bon le bébé, des jeunes hommes sympathiques qui inspirent l'intelligence sociale et la confiance.

Je me déculpabilise de mes absentéismes avec un thé et des galettes bretonnes. Sans me regarder dans le miroir, sans me demander, pour une fois, si je reste jolie, même en restant ici.

Que l'on me dise ce qu'on voudra sur les Parisiennes de 23 ans. Sur leurs tenues liberty, leur affection de la pop music, la taille de leurs seins, ou leurs tentatives pour bosser dans la musique.

J'ai l'impression de vivre dans un kaléidoscope.

Comme souvent je ne finirai pas mon texte. Mais j'ai cette fois l'excuse d'avoir trouvé bien plus intéressant à lire et à vous faire lire que mes billevesées.

Je cherchais une définition précise du mot "kaléidoscope". Wikipédia révèle de belles choses sur cet objet, et sur ce que je voulais en écrire. Jugez plutôt:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Kal%C3%A9idoscope

jeudi 22 avril 2010

ma nouvelle meilleure amie

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Ma nouvelle meilleure amie a une centaine d'autres meilleures amies dans mon genre, qu'elle appelle ses followeuses. Ulrike Schumann, aka Dotti, vit au pays d'Heidi slash de Sissi l'impératrice slash du paradis: le pays des pots à lait, des chalets, des rideaux brodés que l'on peut tirer pour regarder les flancs enneigés des montagnes et les petits cabris qui y apprennent à sautiller.

Mais Dotti est avant tout la reine du vintage chic et enfantin, pour les jeunes fiancées parfaites qui rêvent du Paris des années 50, du Capri des années 60 et du Münich que Dotti sait si bien nous dépeindre. J’ai déjà succombé à sa boutique vintage en ligne (http://www.etsy.com/shop/kikirikikikiriki), et pour me remercier, ou peut-être parce que Dotti m’adore déjà moi aussi, j’ai eu en retour droit à son petit récit de reine de la blogomignonnesphère.



D’où viens-tu ?

J’ai grandi dans Berlin Est. J’ai déménagé à Hambourg en 2007, mais comme le temps n’était pas franchement celui que je m’étais imaginé (gris et pluvieux), j’ai encore déménagé. La station suivante fut Münich, une belle ville de la Bavière. Un bon spot pour vivre, mais pas pour travailler. C’est pour cela que mon copain et moi vivons maintenant dans un petit village à côté de Zürich. Notre maison est une vieille ferme du 17ème siècle, exactement ce dont je rêvais. Une maison où je peux rester.



Comment as-tu construit l’univers de Dotti ?



Je dois admettre que je n’ai rien construit intentionnellement. La plupart du temps je poste les choses que je porte, que je mange, que je fais, que j’aime, que je pense, ou que je vends. Et parfois, c’est vrai, je modifie un peu la réalité pour la rendre plus attrayante pour mes lecteurs.



Comment définirais-tu ton blog, tes goûts ?


J’ai toujours été plus attirée par les objets vintage, liés à une histoire, que par le neuf. Et pas uniquement en mode, mais aussi pour la maison, quand j’ai besoin d’acheter quelque chose pour la cuisine, du linge de maison. Mais je ne suis pas une fanatique du vintage, j’aime bien jouer sur les contrastes, c’est ce qui rend la vie plus intéressante. Je fais de même sur mon blog.



Que représente la mode pour toi ?



En fait la mode n’est pas si importante que cela pour moi. En tout cas pas les tendances de la mode. J’aime le style, la manière de s’habiller d’une personne, peu importe si c’est vintage ou pas.



Est ce que la musique, le cinéma, t’inspirent ?



La musique que j’écoute n’est pas forcément une source d’inspiration. J’écoute principalement de la musique électronique, l’opposé à mon avis de ce que tu pensais. Ca illumine mes journées et la pureté de la minimale m’aide à ne pas me perdre avec mes différentes tâches. Par exemple quand j’écris je me concentre beaucoup mieux avec des morceaux sans parole. A part ça, mes artistes préférés sont Hot Chip et the Presets. J’aime aussi pas mal de Djs.

Je vais rarement au cinéma, mais j’aime bien regarder des vieux films ou des comédies. Mon acteur préféré est Louis de Funès. Il n’est pas génial dans la Soupe aux Choux ?



Quel est le degré de fiction dans ton blog, s’il y en a un ! Par rapport à d’autres bloggueuses mode, lifestyle, tu as l’air de jouer le jeu. Est-ce que tu ressens cette différence ?



Hum. Question difficile !



Quel genre de contact as-tu avec tes lectrices/followeuses ?




J’ai beaucoup de contact avec mes lectrices. Mais le plus souvent c’est par des mails ou des commentaires sur mon blog. Si elles ont des questions j’essaie d’y répondre le plus rapidement possible. Parfois elles m’envoient des petits cadeaux, ça me fait vraiment très plaisir. Dans la vraie vie j’en ai rencontré très peu, principalement des bloggueuses. C’est rigolo de voir que toutes sont aussi mignonnes que leur blog.Heureusement, je n’ai aucun problème d’insultes dans mes commentaires. Il paraît que pas mal de bloggueurs ont des soucis avec ça. C’est triste !


J’ai quitté mon travail de rédactrice publicitaire pour me consacrer à ma boutique de vêtements vintage et sinon je travaille en freelance. Du coup je peux m’organiser comme je le souhaite ! Normalement et pour rester disciplinée je me lève à 8h, je prends une douche et prends le petit-déjeuner avec mon copain. Ensuite je checke mes mails et mon compte en banque. Si j’ai reçu de nouvelles commandes je les emballe, je fais mes papiers, je fais mes comptes. Ensuite je vais dans mon stock, je répare, nettoie, photographie les nouveaux articles et les mets en ligne. Parfois entre-temps je passe à la Poste ou j’appelle des amis, je bloggue, je fais des plans week-end,voyages, etc. En fait il n’y a pas un jour qui ressemble à l’autre.




J’ai envie de visiter la Bavière, la Suisse, l’Autriche. As-tu des idées de bons spots pour les vacances ?

Oh oui, il y en a beaucoup ! Par contre je ne connais pas très bien l’Autriche. En Bavière je suis vraiment tombée amoureuse de la région de Berchtesgaden et Königsee. Il faut voir ces paysages ! Il y a un hôtel où nous descendons souvent,Steinweidenhof à Schleching. Ils ont un cuisinier très brillant, de belles chambres et des prix abordables.Il me reste encore à beaucoup découvrir de la Suisse. Mais la première raison de venir ici ce sont les paysages. Avec mon copain on adore trouver d’anciens hôtels ici. Il y en a un que j’aime, Schatzalp à Davos. Thomas Mann a écrit « la Montagne magique » à cause de cet établissement, qui était autrefois un sanatorium.Un autre que j’aime beaucoup et très bien situé est Bellevue des Alpes à Kleine Scheidegg. Il est à 2000 mètres à pied d’ Eiger, Mönch et Jungfrau. Aaaah. Bientôt nous allons en découvrir d’autres. Bien sûr j’écrirai là-dessus sur mon blog.



lundi 12 avril 2010

The sticky sun is you





J'ai bien envie de faire une liste. Pas une liste pro. Je n'utilise les listes que pour les moments classés dans la colonne "soirs et week-end" de ma vie, le fait de faire des "to-do lists" au bureau me paraissant sûrement la dernière case à checker d'une autre liste qui entièrement checkée validerait mon nouveau statut de bureaucrate.

Mais le genre de liste que j'aime, ce genre que l'on borde toujours sur le papier de fleurs et de coeur coloriés au Bic, je crois bien qu'on ne peut plus en faire sans passer pour une prépa littéraire fan de Rose et de Clarika qui lit du Philippe Delerm en buvant du thé vert Marque Repère dans une tasse décorée d'un gros chat coloré achetée à Avignon, ou alors peut-être que c'était sur le stand éthique/ethnique au Printemps de Bourges.

Bah bah bah.
Allez.

Jouer au frisbee.
Boire du lait de ferme à la bouteille.
Construire un avion en polystyrène.
Faire un bouquet de fleurs des champs au bout du RER.
Enfiler pour la première fois de la saison une robe d'été.
Ecouter ESP Summer.
Lire Bruit de fond, de Don Dellilo. Et manger un marbré dans le RER en lisant Bruit de fond, avec, du coup, la satisfaction d'avoir tout ce qu'il faut pour passer le trajet de la manière la plus agréable possible, et c'est encore mieux si je suis partie en avance.

Et puis lire Bruit de fond à voix haute pour faire la lecture à un amoureux endormi le soir après la ptite note sucrée du jour (voir plus bas).

C'est drôle de lire Bruit de fond aujourd'hui; le roman relate l'échappement d'un gros nuage noir toxique dans le ciel, l'actualité d'un nuage de cendres.

jeudi 8 avril 2010

ptite note sucrée n°1

Premier volet de ma série consacrée aux yaourts, entremets (dieu que je n'aime pas ce mot) et autres PETITES NOTES SUCREES.

Ndlr: ceci n'est pas une blague.

Ci-dessous, donc, une première mise en bouche industrielle en attendant l'arrivée prochaine à mon domicile d'une yaourtière, et ici même de recettes maison. Car je le déclare, et même je le déclame, j'ai cédé à la mode du DIY, en commençant par la cuisine.

Mais tout d'abord, et pour vous montrer ce que notre belle industrie agro-alimentaire fait de meilleur, esthétique de l'emballage compris, le grand succès critique de mes amis gourmets et de moi même; taatttttin:




Yaourt: "Mont Plaisir" Yaourt brassé et crème de marrons vanillée
Fabricant: la Fermière
Prix: 2.39 € la caissette de deux pots en verre (= réutilisables!)


Une PME marseillaise créée par un certain François Guinchard. La photo en noir et blanc sur le site me rappelle le François d'Agnès Varda dans le Bonheur. Ok, c'est bon, de toute façon ce yaourt je le cautionne depuis le début.
Ayant envoyé une lettre de félicitations à l'entreprise, précisément implantée à Aubagne, j'ai d'ailleurs pu remarquer que la petite PME excellait visuellement jusque dans son papier à lettres. Le courrier contenait des bons d'achat, de quoi déjà me sentir une cliente d'exception, mais n'est pas esthète de la missive qui veut, et je salue donc au passage le grain du papier et la sympathie épistolaire de ma correspondante.

Mais passons-en maintenant si vous le voulez bien au produit:

Outre le fait qu'effectivement la petite caissette en plastique verte qui supporte les deux pots et le paysage tyrolo-alpien de l'étiquette réveillent irrésistiblement la part d'Heidi qui sommeille en chacun de nous, ce dessert est une réussite sans précédent d'un mariage entre le crémeux d'un yaourt et la douceur de la crème de marrons. Le mieux étant, bien sûr, de ne pas mélanger les deux; le même conseil vaut d'ailleurs pour de nombreux desserts lactés, et notamment pour le fruit&yoghurt de chez Macdo (qui d'ailleurs n'est même plus chez Macdo, et hélas, nulle part ailleurs. On en reparlera...).

Le support en plastique peut être converti en lunettes geekesques, et les pots, surmontés d'un couvercle en plastique, sont réutilisables.
Les étiquettes font de très jolis stickers naïfs sur mon miroir à côté d'une image de Martine.





Point de vente: à ce jour, repéré au Simply Market et à 8,8,8 à 8!

vendredi 2 avril 2010

lundi 22 mars 2010

dimanche 21 février 2010

samedi 23 janvier 2010

L'hiver de mes 23 ans//Fanfarlo - La Maroquinerie - 21 janvier 2010

Nous avions débuté sur une soirée Ricard-filles qui connaissent par coeur la tenue de Vic dans la scène d'entrée de La Boum I - flotte humide et froide sur le trottoir, éclairée par les néons d'Un Cheval Noir pris d'assaut par les lecteurs de Vice.
C'est comme ça qu'Adrien et moi avons commencé notre soirée: le Rade ressuscité, le Rade de la rentrée de janvier, le Rade qui sent le mauvais vin blanc que votre vieille tante vous sert chaque 6 janvier avec la galette des rois, qui n'est même pas une frangipane et qui a tellement de fruits confits que rien que votre part en a deux verts et un rouge.
Salope de Tante Marie-Renée.

Et donc, c'est avec une petite déception et beaucoup de retard, que, une ligne 2, une ligne 3 et une amende RATP plus loin, nous sommes arrivés à la soirée Inrocks Indie Club à la Maroquinerie. Une scène joliment apprêtée d'une guirlande de kermesse, un public attentif, il fait bon, les gens sourient bêtement devant le concert des néo-zélandais de Lawrence Arabia..."AH! beeen voiiilà!", a t-on envie de crier en entrant dans la salle.
Le chanteur de Lawrence Arabia est beau, pâle et étonnamment très blond, très jeune, très fringant, le mec. J'aime bien comme il se penche sur son micro, comme les manches de sa chemise de scout bohême sont retroussées. Un écureuil à la batterie, un mix de JM Tassy et de Stéphane Guillon à la basse, un ancien trésorier d'association humanitaire à la droite du chanteur, voilà les premières impressions générales échangées avec Adrien pendant le set. On trouve aussi des idées de clip: le chanteur, habillé en costume rose rayé, chante attaché à une roue qui tourne, et des ballons de baudruche tombent droit devant la roue. Ou bien le chanteur est au milieu d'une orgie de chambre avec des mecs gras en slip qui ont envie de toucher les tétons des filles masquées assez fraiches qui dansent avec eux.

Lawrence Arabia est un très très bon, très délicieusement tiède et très moelleux cupcake au citron. Un gâteau au yaourt et au citron, si vous préférez, parce que c'est vrai que le cupcake est très connoté mignon, et la musique de Lawrence Arabia est un peu plus que cela. Et puis le côté flasque doux et sympa du yaourt lui va bien.

Intermède balances: je vais chercher le whisky-cranberry de mon ticket de mon invit de mon ami JB, que je remercie d'ailleurs bien chaleureusement pour cette soirée et les odeurs de poisson qui émanaient de la cuisine du resto où l'on conversait au lieu d'écouter Fanfarlo au sous-sol. Je jette un coup d'oeil au stand merchandising, je sourie timidement aux membres de Lawrence Arabia, rien de plus, parce que je le sais, moi, que le chanteur s'en fout de mon stage d'accueil artistes au festival d'Aulnoy-Aymeries en 2006.

Je ne sais comment repasser à la partie "concerts" de mon récit. On va parler de Fanfarlo. Il y avait beaucoup beaucoup de monde dans la salle pour voir ce groupe, que je n'avais encore jamais vu et dont je ne savais pas grand chose, sinon que son chanteur est suédois et ses clips splendides. Peut-être que les clips aussi sont suédois, parce que le chanteur, lui, est splendide aussi.
Je vais encore faire des métaphores de boulangère, mais après tout, l'art c'est la vie, la musique c'est de l'art, et les gâteaux, c'est la vraie vie, bordel, c'est ça qu'est bon, c'est la bonne farine bio, naturelle, c'est les fruits de saison, nom de dieu.

Donc, en voyant les musiciens de Fanfarlo sur scène, habillés en rose, en bleu, en rayé, en pastel, en Becky, la fiancée de Tom Sawyer, j'ai cru voir des enfants dans une fête d'adultes portant un gros gâteau d'anniversaire entouré d'un ruban rose foncé un peu brillant. J'aimerais bien vous montrer ce putain de gâteau auquel je fais toujours référence, mais google images ne montre rien que de très moyennement beaux gâteaux, comme celui-ci ou encore celui-là.

Je pourrais vous dire platement, au lieu de vous parler de sucreries grasses de dimanche après-midi, que le concert de Fanfarlo m'a donné envie de jouer de la musique, de passer les 7 jours de mes semaines dans des concerts, et que je me suis promis après celui-ci que jamais plus je ne m'écraserais au bureau quand mes collègues passent à fond "ne rentre pas chez toi ce soir, ne rentre pas car il est tard...". Mais parfois on oublie ces vérités sacrées qui se révèlent pendant les soirs de concert, et on repart dans son petit quotidien, en partant au bureau en s'habillant comme hier.

jeudi 14 janvier 2010