Billevesées:

Ma photo
mot emprunté au père moustachu de Wendy, fiancée de Peter Pan et femme-enfant-maman. Mon avatar, en quelque sorte. Mes billevesées sont les manifestes d'une femme-enfant-maman du 21ème siècle.

lundi 28 décembre 2009

Echec de ma compile indie de Noël: le bilan

NDLR: ceci n'est pas un bilan, mais plutôt une simple conclusion déséspérée.

Règle n°1: ne jamais prendre le Saumurois pour l'Illinois.
Ne prendre le Saumurois pour rien d'autre que ce qu'il est, un terrain d'alluvions, donc terre jaune humide, propice à la construction de centres E.Leclerc, Buffalo Grill, et autres Maison et Reflet ou Casa pour progéniture d'agriculteurs sans le sou reconvertie dans le tertiaire.

Emptyness se dit "vide" en saumurois, Champagne se dit "mousseux", un mousseux bien frais à déguster devant le dvd de Johnny, couvert par les trémolos de Tino Rossi qui nous arrivent du couloir.

Je m'ennuie, et quand je m'ennuie à Noël en cette fin d'année 2009, je dessine des couvertures naïves de compilation pour mes proches. Puis je pars à la cueillette des plus belles chansons de Noël anglo-saxonnes , en imaginant des puddings rouges bordeaux, des familles nombreuses aux assauts nocturnes de chapelles de montagne enneigées, des lacs glacés et même des sapins new-yorkais. Je rêve, oubliant les verrines de mousse de crevette, les toasts "marque repère" au guacamole, les smart boxs et tout ce que ma croissance et celle de mes frères et soeur ont pu générer de plus froid en matière de tradition familiale.

NOEL.

Je me revois à 3 ans, bien au chaud dans ma combinaison rose, tenant la main de ma maman et un sac plastique rempli au quart de châtaignes. Ca sentait bon la forêt, le rouge à lèvres de ma mère, le chocolat chaud qui nous attendait dans le break Peugeot et la promesse de repartir de là suffisamment tard pour que la nuit tombe pendant le trajet du retour. Je ne connaissais rien de l'indie, et je ne m'offre qu'aujourd'hui la bande originale qui aurait alors pu remplacer Chérie Fm sur la départementale entre Vernantes et Forges (en gardant quand même France Gall, Phil Collins, Cock Robin, Queen, Alan Parson's Project, et beaucoup d'autres).

Ma nostalgie fait pale figure face au sublime V inversé des jambes de notre Johnny "national". Je la garde pour mes secondes parties de soirée, quand de retour dans ma chambre et virant mes coussins et ours pour me frayer un chemin sous la couette, je me surprends à prendre mes habitudes de jeune adulte néo-parisienne romantique et donc forcément un peu aigrie, textotant à mes amis mon discours sur le charme immodéré et provincial des retrouvailles familiales.

vendredi 18 décembre 2009

jeudi 17 décembre 2009

mardi 15 décembre 2009

BE ALONE TOGETHER
I'd rather dance with you
than talk with you,
so why don't we just move into the other room.
There's space for us to shake,
and 'hey, I like this tune'.

Even if I could hear what you said,
I doubt my reply would be interesting
for you to hear.
Because I haven't read a single book all year,
and the only film I saw,
I didn't like it at all.

I'd rather dance than talk with you.
I'd rather dance than talk with you.
I'd rather dance than talk with you.

The music's too loud
and the noise from the crowd
increases the chance of misinterpretation.
So let your hips do the talking.
I'll make you laugh by acting like the guy who sings,
and you'll make me smile by really Getting into the swing.
Getting into the swing.
Getting into the swing.
Getting into the swing.
Getting into the swing.
Getting into the swing.
Getting into the swing.
Getting into the swing.

I'd rather dance than talk with you.
I'd rather dance than talk with you.
I'd rather dance than talk with you.
I'd rather dance than talk with you.

I'd rather dance than talk with you.
I'd rather dance than talk with you.

dimanche 6 décembre 2009

OH LA LA FESTIVAL C'EST REPARTI!!!!

7 filles françaises ou allemandes, généralement on ne sait plus très bien, réunies par une hypercuriosité musicale de ouf et l'envie de mettre les petits plats dans les grands pour un Fresh French Festival qui passe à la seconde...


Du 15 au 17 avril 2010


à Berlin, comme toujours, ville d'amour.


www.myspace.com/ohlalafestival

samedi 28 novembre 2009

LE CHOCOLAT

Un post sur le chocolat dont le rapport avec le premier Jour de l'Avent qui est demain n'est pas certain.

J'étais chez mon amie Katrin, et on découvrait ensemble le dernier Ritter Sport, vous savez, ces petits carrés chocolatés et chimiques qui font votre bonheur à 23h quand vous regardez une fiction allemande à la télé et que vos colocs et vous vous regardez d'un air entendu pour signifier que c'est l'heure de la pause chocolatée, et que justement, un spätkauf vend plein de cochonneries en bas de votre immeuble.
Le dernier Ritter Sport est au speculoos et a constitué la première partie de mon déjeuner. Et puis là, j'ouvre ma nouvelle boîte à chocolats, tout droit venue de Dublin -ce qui va bien avec le fait que j'écoute actuellement ligne 15 de Corte Real-, et je découvre mon dessert: la tablette au chocolat offerte par Anne (=maman du baby-sitting, pour les incultes), achetée chez Fouquet.

Et puis je me demande pourquoi une salle de concerts de Berlin a décidé de s'appeler "Schokoladen". Et de là est partie une réflexion analogique tout à fait débile.

Le chocolat est un lieu de régal, de douceur et d'émotion.
Le chocolat est une douce alternative à un déjeuner qui aurait été sûrement composé d'une salade elle même composée, un truc lardons/champignons/tomates cerise, et d'un dessert du frigo, un dessert Leader Price vert à la pistache. (l'analogie? Ben vous préférerez toujours un petit concert folk cheap de dimanche soir à une soirée électro avec plein de Djs que vous avez déjà vus cent fois, au même endroit en plus. Hum.).
Le chocolat est un lieu commun, même s'il est avant tout le truc des gens seuls qui aiment Hugh Grant et Alela Diane, dont on se solidarise quand on reconnait que ces choses là, quand même, quand il pleut et qu'on est un peu déprimé, c'est bien.

mercredi 18 novembre 2009



Text-Up une solution multimédia pour "révolutionner l'industrie du disque"
au Time the indie music event
le 21 novembre de 12h30 à 14h30
1er étage de l'Espace Kiron, Paris 11e*
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Text-Up est une solution technologique et multimédia permettant à l’auditeur/consommateur
de disposer du texte original, d’une traduction mot à mot, et d'une traduction littéraire
de n'importe quelle chanson en temps réel, au moment de l'écoute.
Actuellement disponible sous forme CD compatibles PC et Mac,
Text-Up pourra à l'avenir s'embarquer sur tous les supports d'écoute,
et notamment les lecteurs mp3 et téléphones portables.
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Au moment ou la filière musicale recherche de nouveaux modèles économiques,
Text-Up contribuera à enrichir et renforcer les liens entre les artistes et la communauté de leurs fans.
Outil d’apprentissage linguistique révolutionnaire et nouveau service de valorisation culturelle
et économique de la musique, Text-Up fait tomber les barrières des langues
pour que vivent ensembles et pour tous, tous les sons et tous les sens.
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*Toutes les infos pratiques du Time sur le site officiel de l’événement

what did you want to see, what did you want to be, when you grew up?

A quite recurrent question in these sad autumn times.

A question I ask myself now, after my first two monthes of "baby"-sitting, job researches, long walks in the 11th arrondissement of Paris. What do I have to do now, and where do I have to go?
A friend of mine invited me at her "pendaison de crémaillère" party, invited me to come with my disguise of what i wanted to be when i was a child. Should I come with a white baker dress, scissors and a hair dryer, a long yellow ruler and a mathematics book? Should I come with my dreams, the blond prince on his white horse and my four cherubs?

23 is the age to go to concerts at Point Ephémère and close your eyes during the best 2009 indie songs. 23 is the age to drink half-pints at le Motel, 23 is the age to start too complicated love stories.
It's like the real floor is one meter under me, i feel like I am flying, but not too high. And I'm waiting for the end of that. Asking Benjamin, 12, fired of the school for this week: "what do you want to see, what do you want to be, now you're growing up"?

mardi 3 novembre 2009

On se rappelera longtemps mes efforts pour assister à un concert de Windmill à Berlin. La première date fut annulée car le groupe avait manqué son avion à Londres. La seconde fut reportée. Et je ne dus pas me rappeler de la date de remise des festivités puisqu'à ce jour jamais occasion ne m'a été donnée de voir du bleu, les yeux fermés, en écoutant "fluorescent lights" jouée en live. Enfin si, entendons nous, bien, elle m'a été donnée, trois fois donc. Mais le sort, le destin, Dieu,la fortune...en auront decidé autrement, et je me vois encore devant le Bang Bang Club à ne plus aimer les photos de Polly Maggoo, et avec un peu de pluie et toute ma déception, sous la ligne de S-Bahn, on aurait pu faire un clip pour Evanescence.

Donc la nouvelle date suspecte,suspecte comme un enfant toussant trop fort dans le métro, celle du 12 novembre au Point Ephémère (tiens tiens, deux jours après mes 23 ans, et la veille d'un vendredi 13), a été reportée au 27 novembre. Un changement en forme de bonustrack puisque Windmill jouera après Wild Beasts ce soir là. La nouvelle coïncidence est que je suis censée partir à Londres le lendemain matin. Je ne dois pas le dire trop fort, je crois.

dimanche 25 octobre 2009

lundi 12 octobre 2009

DOWN RIVER DOWN RIVER DOWN RIVER

finally we have seen some things
some awfully nice
some dreadfully bad
but we will sing
wash the blood off our knees
cause our love breaks through rough seas our ship will sail
And I don't understand how this world would work
cause time will tell us nothing
I'll take a chance on something

feeling old, feelings this time take you
down river, down river, down river, down
walk these stairs, put the pieces back together
go don't stop, go don't stop, go don't stop now, go

finally, we have seen some things
but bells in your hallways
don't move you in the right place
so we will sing, cast our hopes out to sea
though our hearts break, through violent winds our ship will sail
and I don't understand how this world would work
cause time will tell us nothing
I'll take a chance on something

feeling old, feelings this time take you
down river, down river, down river, down
walk these stairs, put the pieces back together
go don't stop, go don't stop, go don't stop
go don't stop now, go....

lundi 5 octobre 2009

Born to sing the blues, was Shirley Bassey
Envie d'un gâteau entouré d'un ruban rayé

jeudi 24 septembre 2009

lundi 14 septembre 2009

La médiocrité littéraire de ce blog n'est pas à la hauteur, pourtant, de ce que le merlot, la quatrième piste du 4 titres de My Internal Playground ou des films comme "Mon petit doigt m'a dit" avec Catherine Frot et André Dussolier peuvent m'inspirer.

Donc, pour que la vie soit belle, il nous faudrait un personnage féminin d'Agatha Christie avec la tête enrubannée dans un foulard conduisant une décapotable sur une route de Suisse et en profitant pour écouter le dernier album de Windmill.

jeudi 3 septembre 2009

my blog,my diary.my blog, my blog, my diary (ter)

tu as le liquide pour tes lentilles de contact qui traine près de mon lavabo. Il fait beau dehors et il reste du merlot pour ce soir.
Avec toi la vie c'est "holidays" chanté sur un toit du onzième, avec la promesse d'un départ en Europe du Nord via Paris-Beauvais dans cinq heures, trajet en stop jusqu'à l'aéroport compris.
On finira les gaufres au chocolat en les trempant dans du yop straciatella.

LOTS of love.

dimanche 30 août 2009

Au revoir la Ferme. Uzik, bonjour. Bastille, Charenton, bonjour. I'm a working girl you know, now. Dodelinant de la tête sur Animal, ou sur Burial, oui oui. M'autorisant à regarder Pretty Woman, parce qu'il y a du merlot et du chocolat au riz.

Pretty Woman porte des robes à fleur, que je trouve chouettes. En plus toutes les femme l'admirent et sont f!ères d'elle. Est-ce que c'est le merlot, ou bien la vie est t-elle vraiment cool ce soir?

mardi 4 août 2009

"Un de ces jours, James aussi devra écrire sa thèse", ajouta-t-il ironiquement, en agitant sa brindille.
Pris de haine pour son père, James écarta la petite branche piquante avec laquelle, de cette manière qui lui était particulière, mêlée de sévérité et d'humour, il chatouillait la jambe nue de son plus jeune fils.
Elle s'efforçait de finir ces satanés bas pour les faire parvenir demain au petit garçon de Sorley, dit Mrs Ramsay.
Il n'y avait pas la moindre chance qu'ils aillent au Phare demain, répliqua Mr Ramsay d'un ton cassant.
Comment le savait-il? demanda-t-elle. Le vent tournait souvent rapidement.
L'irrationnalité extraordinaire de sa remarque, la folie du cerveau féminin le mirent en rage. Il avait chevauché dans la vallée de la mort, il avait été assailli et anéanti; et la voilà qui niait l'évidence, qui laissait ses enfants espérer ce qui était totalement hors de question, et, de fait, qui racontait des mensonges. Il tapa du pied sur la marche de pierre. "Le diable vous emporte", dit-il. Mais qu'avait-elle dit? Simplement qu'il ferait peut-être beau demain. Ce qui était fort possible.
Pas avec le baromètre qui tombait et ce vent de plein ouest.
Poursuivre la vérité avec un manque de considération aussi étonnant pour les sentiments des gens, déchirer les voiles fragiles de la civilisation aussi gratuitement, aussi brutalement, représentait pour elle un manquement à la décence humaine si horrible que, sans même répondre, étourdie et aveuglée, elle pencha la tête comme pour laisser tomber sur elle sans protester le déluge piquant de grêle, la pluie d'eau sale. Il n' y avait rien à dire.
Il se tenait en silence auprès d'elle. Très humblement après un moment, il dit qu'il irait demander aux garde-côtes si elle le désirait.
Il n'existait personne qu'elle révérât autant que lui.
Elle était tout à fait prête à le croire sur parole, dit-elle.
Seulement, alors, ce n'était pas la peine de préparer des sandwichs-voilà tout. Ils venaient tous la voir, naturellement, parce qu'elle était une femme, tout au long de la journée, pour ceci ou cela; celui-ci voulait telle chose, celui-là telle autre; les enfants grandissaient; elle avait souvent l'impression de n'être qu'une éponge détrempée d'émotions humaines. C'est alors qu'il disait, Que le diable vous emporte. Il disait, Il va pleuvoir sans aucun doute. Il disait, Il ne pleuvra pas; et aussitôt un paradis de sécurité s'ouvrait devant elle. Il n'existait personne qu'elle révérât autant que lui. Elle n'était pas assez bonne pour lui lacer ses bottines, pensait-elle.


Au phare
Virginia Woolf
Traduit de l'anglais par Anne Wicke

mardi 28 juillet 2009

there is no way i'm looking for a.......this word i'm not able to say.
Do you want to look at my room? To kiss my face and go to the bathroom with this smile i simply can't understand.

Just go back and f... me on my bed. Don't try it, to feel easy with me, to tell me about your friends.

Life is not a street with pigeons going around a tree. Let me go now.

vendredi 17 juillet 2009

(à lire en écoutant) Walking on a dream


Calvi On The Rocks 2009 by Steve Wells


Je suis un cliché. Je range les photos de Calvi en écoutant le tube légendaire d'Empire Of The Sun. Le même que Greg Boust passait avec audace aux lendemains de la clôture officielle du festival, me donnant envie de plonger dans la mer, ou bien dans le ciel déjà trop clair à 6h, derrière les fenêtres ouvertes de Chez Tao, on ne sait plus très bien.

Demain je vais me faire couper les cheveux comme la fille de la pub Bill Tornade.




There is no way I'm looking for a boyfriend
There is no way I'm looking for a scene
I need to save some dough
I'm a working girl, you know
I'll fend attention off I keep to myself

I love my room, I'm getting used to sleeping
Some nights I really like to lie awake
I hear the midnight birds
The message in their words
The dawn will touch me in a way a boy could never touch
Their promise never meant so much to me

You have been warned, I'm warned to be contrary
Backward at school, I wrote from right to left
Teacher never cared for me
Preacher said a prayer for me
God help the girl, she needs all the help she can get

I sit for hours just waiting for his phone call
I'll leave the chocolate hidden in the fridge
I'll play his messages
Analyze his intonation
Please stop me there, I'm even boring myself

I think of him when I'm doing the dishes
I think of him while looking in the sink
This ain't no play on words
My love for him is absurd
If he gave me a sign I'd think about it for a week
I'd build it up and then I'd turn him down

You have been warned, I'm warned to be contrary
Backward at school, I wrote from right to left
Teacher never cared for me
Preacher said a prayer for me
God help the girl, she needs all the help she can get

Lyrics from the song God Help the girl, by God help the girl

jeudi 16 juillet 2009

"Jump out, jump in, jump out of your skin"

Il y a de cela seize mois je commençais un premier blog sur ma vie à Berlin. Je me rappelle du thé noir que mon nouveau coloc Jakob m'avait servi ce soir-là, de la lampe Ikéa qui constituait presque le seul meuble de ma nouvelle chambre, du long voyage en train pour arriver et de l'odeur des restes du dîner, que je n'avais pas osé demander.

A Berlin j'ai fait l'apprentissage de la vie dans des pièces blanches, et du vide. Je me suis mise à aimer la nuit, le goudron, l'odeur du goudron des sous-sols d'Alexanderplatz, la pluie, les grands musées, les grues.

Ma rue préférée: la Dorotheenstr.


Marion vient de quitter Berlin, Alicia avec elle. Tristesse. Soupir. Smiley malheureux.

La dernière fois que je suis allée à Berlin, Jean-Pierre Daroussin présentait "Les Grandes personnes" dans un petit cinéma de Charlottenburg; des portraits croisés de quatre adultes et d'une adolescente, sur une île du sud de la Suède.

Tiens, la Suède. La Suède c'est super 2009, tiens. Menace de fermeture du centre culturel suédois Rue Payenne, Saison franco-suédoise du rock, sacralisation de Spotify, France Inter adore Peter von Poehl et Loney, Dear.
Sans oublier mon mémoire: "l'appropriation du rock dans la société suédoise et dans la société française". Et ce style pêcheur de harengs suédois post-pubère qui fait un "malheur".

Iaj Alskar Dej Svenska.