Un post sur le chocolat dont le rapport avec le premier Jour de l'Avent qui est demain n'est pas certain.
J'étais chez mon amie Katrin, et on découvrait ensemble le dernier Ritter Sport, vous savez, ces petits carrés chocolatés et chimiques qui font votre bonheur à 23h quand vous regardez une fiction allemande à la télé et que vos colocs et vous vous regardez d'un air entendu pour signifier que c'est l'heure de la pause chocolatée, et que justement, un spätkauf vend plein de cochonneries en bas de votre immeuble.
Le dernier Ritter Sport est au speculoos et a constitué la première partie de mon déjeuner. Et puis là, j'ouvre ma nouvelle boîte à chocolats, tout droit venue de Dublin -ce qui va bien avec le fait que j'écoute actuellement ligne 15 de Corte Real-, et je découvre mon dessert: la tablette au chocolat offerte par Anne (=maman du baby-sitting, pour les incultes), achetée chez Fouquet.
Et puis je me demande pourquoi une salle de concerts de Berlin a décidé de s'appeler "Schokoladen". Et de là est partie une réflexion analogique tout à fait débile.
Le chocolat est un lieu de régal, de douceur et d'émotion.
Le chocolat est une douce alternative à un déjeuner qui aurait été sûrement composé d'une salade elle même composée, un truc lardons/champignons/tomates cerise, et d'un dessert du frigo, un dessert Leader Price vert à la pistache. (l'analogie? Ben vous préférerez toujours un petit concert folk cheap de dimanche soir à une soirée électro avec plein de Djs que vous avez déjà vus cent fois, au même endroit en plus. Hum.).
Le chocolat est un lieu commun, même s'il est avant tout le truc des gens seuls qui aiment Hugh Grant et Alela Diane, dont on se solidarise quand on reconnait que ces choses là, quand même, quand il pleut et qu'on est un peu déprimé, c'est bien.
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Il y a 4 ans